AWS fournit des serveurs, du stockage, des bases de données, de la puissance de calcul et des outils logiciels. C’est un véritable grimoire du cloud !
Selon « Notre temps » (je ne sais pas ce que ça vaut, on va s’en servir pour l’impact) mais ça serait environ 30% du cloud mondial qui serait détenu par AWS.
Une idée des entreprises qui reposent dessus :
- Netflix
- AirBnB
- Spotify
- Twitch
- Canva
Enfin bref, des petits noms finalement pas trop connus !
Ce lundi 20 octobre, catastrophe ! Une panne majeure de AWS apparait . Panique générale chez les sorciers qui ont rédigé leur meilleur parchemin sur Linkedin pour parler de leurs outils qui ne marchent plus.
Parce-que, oui. La plupart des outils qu’on utilise tous, sont hébergés sur AWS.
Mais quelle sorcellerie se cache derrière cette panne ?
« Le souci technique serait lié à un sous-système interne (notamment le service de base de données DynamoDB) ou à des fonctions de résolution DNS et de gestion de trafic. » Source TheVerge.
Le problème de cette panne c’est qu’elle montre que notre monde numérique dépend d’un nombre limité d’infrastructures critiques, et lorsqu’elles flanchent, ce n’est pas juste un “site qui ne marche pas”, c’est une partie non négligeable de l’écosystème numérique (économie, communication, services publics) qui trébuche. Et c’est The Guardian qui le dit !
Quelle leçon à tirer de ce mauvais sort ?
- La panne AWS a montré qu’une grande partie du web repose sur les mêmes fondations techniques, peu importe le pays.
- Elle révèle plusieurs couches de dépendance : hébergement, services cloud, outils tiers… tous interconnectés.
- Que ce soit AWS ou OVH, une panne d’un acteur majeur aurait le même effet : des milliers de sites et services à l’arrêt.
- Ce n’est donc pas seulement une question de souveraineté, mais une fragilité structurelle du numérique lui-même.
Moralité de l’histoire : même les serveurs ont leurs jours sans magie. Et aucun sort ne peut contrer ça !
